Por gjithashtu…
Festa Kombëtare e 14 Korrikut në Tiranë !
Ambasada e Francës organizoi një pritje me rastin e festës kombëtare pranë ambjenteve të "Hotel Sheraton".
Fjala e zonjës Ambasadore, Christina VASAK
Të dashur të ftuar,
Zonja dhe zotërinj Ministra,
Zonja dhe zotërinj Ambasadorë,
Të dashur bashkëkombas,
Zonja,
Zotërinj,
Ju uroj mirë se ardhjen në gjuhën tuaj të bukur.
Faleminderit që na nderuat me ardhjen tuaj në këtë mjedis të bukur për festën tonë kombëtare, e cila vjen menjëherë pas zgjedhjes së Presidentit tonë të Republikes, zotit Macron, dhe pas zgjedhjeve të përgjithshme në Shqipëri.
Chers invités,
Mesdames, Messieurs les Ministres,
Mesdames, Messieurs les Ambassadeurs,
Mes chers compatriotes,
Mesdames,
Messieurs,
Soyez les bienvenus ici pour commémorer notre fête nationale et la prise de la Bastille, ou Bastille Day comme on dit en anglais.
Grâce à nos nombreux mécènes, que je remercie de leur concours, nous voici rassemblés pour célébrer en Albanie, pays ami, ce qu’est la France, celle de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789, celle de la devise républicaine « liberté, égalité, fraternité », et dont le peuple si divers, mais qui sait se réunir, a foi en l’homme et croit depuis toujours en des valeurs universelles. Depuis 1945 et la Charte de San Francisco, les Nations Unies les incarnent dans leurs buts et principes.
En parlant à Tirana de la France, n’est-il pas aussi question de l’Albanie ?
L’Albanie, M. Ismail Kadaré a tenu à me le rappeler de façon éblouissante lorsque j’ai eu l’honneur de le rencontrer à Paris avec son épouse, l’Albanie est naturellement en Europe et a un destin européen. Depuis 2014, l’Albanie est candidate à l’Union européenne et s’achemine vers son destin en s’efforçant de répondre aux cinq priorités clefs qui lui ont été assignées. Vous les connaissez : justice avec la réévaluation des juges et des procureurs (« vetting ») ; lutte contre la corruption ; lutte contre le crime organisé ; lutte contre le trafic de drogue ; administration publique ; droits de l’homme.
Les réformes, c’est bien, elles sont engagées, les changements de fond dans la pratique, c’est mieux ! Car ces réformes, qui toutes importent à la France, touchent le pays dans son ensemble et conditionnent les progrès en vue de l’ouverture des négociations d’adhésion.
Le président Macron, dont chacun espère qu’il viendra en visite dans la région, donc à Tirana, a redit au Premier ministre M. Rama, qu’il avait rencontré à Bruxelles et qu’il a revu avant-hier à Trieste, que l’Albanie peut compter sur la France.
A l’instar de ses partenaires européens, la France aussi doit et sait pouvoir compter sur l’Albanie, y compris pour traiter, en renforçant notre coopération, des sujets d’intérêt commun, mais aussi de préoccupation. Ainsi de l’afflux de demandeurs d’asile albanais en France alors que l’Albanie, et pour cause, est un pays d’origine sûre. Aller et venir est une chose, tenter de rester pour toutes sortes de raisons en est une autre, quel que soit le soin mis à l’examen, conformément au droit, des demandes selon leurs mérites.
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Un an après le terrible attentat de Nice, sur la promenade des Anglais, pensons, s’il vous plaît, aux victimes et à leurs familles.
Pensons aussi à l’Europe. Que nous apporte-t-elle ?
Le président Macron l’a souligné hier dans un entretien à la presse : « nous sommes le seul espace géographique aujourd’hui qui ait la capacité de la puissance, défende les valeurs démocratiques et de liberté, soit en même temps un rapport à l’égalité et aux équilibres sociaux, et qui protège les biens communs de la planète, le climat, l’éducation pour tous. »
Parlons climat justement. Le 12 décembre 2015, fut adopté à l’issue de la grande conférence de Paris (« COP 21 ») un accord majeur. Chacun a en tête les images de ce moment avec le petit maillet vert, fabriqué dans le Jura, abaissé par le Ministre Laurent Fabius et le tonnerre d’applaudissements qui a suivi. Cet accord est entré en vigueur un an plus tard, dans un délai bref qui en dit long sur la volonté de la communauté internationale.
Depuis lors, le président des Etats-Unis d’Amérique, M Donald Trump, a annoncé son intention de retrait. Cela, et nous nous en réjouissons, ne l’a pas empêché de venir à Paris pour le 14 juillet. Les différences, voire les divergences de vues n’ôtent rien à l’ancienneté et à la profondeur des relations franco-américaines, à plus forte raison lorsque nous célébrons notre fraternité d’armes.
Le Secrétaire général des Nations Unies a insisté à nouveau le 30 mai sur les défis que posaient les changements climatiques, comme sur les chances qu’ils offrent à la communauté des nations. Je cite M. Antonio Guterres : « Le changement climatique est indéniable. L’action climatique est imparable. Et les solutions climatiques offrent des opportunités incomparables. »
Dans moins de six mois, le président Macron accueillera à Paris, le 12 décembre 2017, une nouvelle conférence afin de reprendre l’initiative sans perdre le bel élan de la conférence de Paris climat.
Enfin, je conclurai par le sport. Je pourrais parler du 104ème tour de France, les coureurs du monde entier se rapprochant de Paris. Je tiens cependant à marquer les efforts accomplis par tous, mairie de Paris, région Ile-de-France, l’Etat, Président en tête, le mouvement sportif, la jeunesse, pour promouvoir la candidature de Paris aux jeux olympiques de 2024.
L’actualité nous enseigne que le Comité international olympique a d’ores et déjà retenu les candidatures de Paris et de Los Angeles pour, dans le désordre, organiser les jeux olympiques d’été de 2024 et de 2028. Je le redis ici, nous espérons nous voir confier celle des jeux olympiques de 2024, un siècle exactement après ceux de 1924, qui eux-mêmes eurent lieu trente ans après le retour, grâce à Pierre de Coubertin, des jeux olympiques de l’ère moderne à Athènes, en 1896.
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Të dëgjojmë së bashku himnet kombëtare !
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Trinquons ! Gëzuar, à votre santé, živeli, stin ygeia sas, zum Wohl, salute, salud, skol, kampe dhe faleminderit shumë !